Toutefois rapidement, l’équipe des intervenants d’alors se sont rendu compte que les étudiants qui n’arrivaient pas à trouver un hébergement autre rencontraient des problèmes de santé mentale. La Maison St-Jacques a décidé de réorienter sa mission et d’offrir des services en santé mentale aux jeunes adultes, hommes et femmes, étudiants ou non Dans un premier temps ses intervenants adhèrent à une philosophie d’intervention influencée par la «l’antipsychiatrie».
Après quatre ans d’existence, en 1976, l’équipe des intervenants de la Maison St-Jacques fait le bilan et élabore un nouveau projet d’intervention alternative en santé mentale plus cohérent et articulé. L’approche qu’elle choisit s’inspire de l’approche phénoménologique ainsi que de l’ouvrage de Bruno Bettelheim «Un lieu où renaître». La même année, la Maison St-Jacques obtient un financement récurrent du ministère des Affaires sociales du Québec.En 1981, la Maison St-Jacques connaît une crise de croissance : sa subvention est inadéquate pour offrir les services dont ont besoin les personnes qu’elle héberge. Des négociations ont alors lieu avec le Ministère de la santé qui accepte d’augmenter sa subvention ce qui lui permet de continuer d’offrir des services adéquats.
Depuis lors la Maison St-Jacques n’a cessé d’évoluer. Toujours à la recherche des meilleurs services à offrir. Privilégiant l’approche de groupe depuis le tout début de son existence, elle s’est orientée vers une approche psychothérapeutique psychanalytique de groupe encadrée par des psychothérapeutes professionnels Elle accueille aujourd’hui des personnes âgées de 18 à 50 ans qui désirent faire une démarche qui peut durer jusqu’à trois ans dans le cadre de cette approche.